Réflexions ou sentences et maximes morales (fb2)

Франсуа VI де Ларошфуко
Réflexions ou sentences et maximes morales 757K, 265 с.
издано в 1664 г.
Добавлена: 13.11.2016

Аннотация

Cet ouvrage de La Rochefoucauld est l’œuvre d’un esprit très pénétrant qui paraît systématiquement occupé à une considération exclusive des aspects négatifs de la nature humaine, qui lui ont valu la qualification de philosophe de l’amour-propre, c’est que le pessimisme dont il est imprégné doit beaucoup à la doctrine de Port-Royal qui a marqué la littérature de l’époque classique. La dénonciation de la vanité humaine, la réfutation du libre arbitre, la mise à nu de la faiblesse de l’être et des feintes dont il use vis-à-vis de lui-même, ou la peinture de son insignifiance, doivent être pris comme autant de témoignages de cet esprit janséniste qui traverse les Maximes.
Grâce à la précision et à la netteté originales de son style, relevé par des ornements dont la distinction égale la sobriété, La Rochefoucauld a décrit son temps et une société pleine d’intrigues et de révolutions perpétuelles pour laisser, de modèles passagers envisagés dans une perspective pessimiste, une image immortelle.



«C’est un des ouvrages qui contribuèrent le plus à former le goût de la nation, et à lui donner un esprit de justesse et de précision… Il accoutuma à penser et à renfermer des pensées dans un tour vif, précis et délicat.»
Voltaire




François de La Rochefoucauld naît le 15 septembre 1613 à Paris sous le titre de prince de Marcillac en tant qu’héritier du duc de la Rochefoulcauld. Il est marié à l’âge de 14 ans à Andrée de Vivonne avec qui il a huit enfants. A l’âge de 16 ans, il rejoint l’armée avant de s’intégrer dans l’entourage de Marie de Rohan, femme très influente qui va jouer dans sa vie un grand rôle. Il devient en effet grâce à elle attaché à la reine d’Autriche. Il prend part au complot de madame Chevreuse contre Richelieu et une fois que celui-ci décède en 1642, il revient à la Cour où il jouit des faveurs de Louis XIV. Mazarin succède à Richelieu. Lors de la Fronde parlementaire en 1648, il défend les intérêts de la Cour même si l’entente avec Mazarin ne se passe pas au mieux.
Durant la seconde fronde, la fronde des Princes, il joue un rôle important en se montrant brave et en manquant de perdre la vue. Il se retire alors sur ses terres en 1653 à Verteuil et se met à l’élaboration de ses Mémoires (1662) qu’il consacre à la régence d’Anne d’Autriche durant les années 1624–1659. Il commence également en 1657 ses premières maximes ponctués d’aphorismes philosophiques qui vont faire de lui l’un des plus grands hommes de lettres. Il se lie d’amitié avec la marquise de Sévigné, Madame de Sablé et surtout avec Madame De La Fayette. Beaucoup ont cru pendant longtemps que La princesse de Clèves fut écrit de la main de La Rochefoucault, l’un des premiers romans célèbres qui fit connaître Madame de La Fayette.
Il met un terme à sa carrière militaire en 1667 et après avoir reçu l’extrême-onction des mains de Bossuet, il meurt le 17 mars 1680.


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